Si le scandale de Facebook n'avait pas eu lieu, on pourrait se demander si le RGPD aurait fait l'objet d'autant d'attentions. En effet, depuis plusieurs semaines, le nouveau règlement européen -qui entre en vigueur le 25 mai prochain- est cité en exemple un peu partout.
A titre d'exemple, Apple n'a pas hésité à mettre en avant sa volonté d'étendre l'application de ce dernier à l'ensemble de sa politique de confidentialité, et pas seulement à la sphère communautaire. La firme a déjà annoncé la mise à jour de son site Web pour gérer les identifiants Apple, afin d’autoriser les utilisateurs à télécharger une copie de toutes leurs données stockées par la firme.
Alors que les investisseurs peuvent avoir été satisfaits par le témoignage de Mark Zuckerberg devant le Parlement, deux sénateurs -un démocrate, un républicain- se sont penchés sur la question (qui a d'ailleurs été un peu bottée en touche) d'un éventuel encadrement de la la vie privée en ligne, à la RGPD.
Le projet de loi comporterairt sept éléments principaux :
• Donner aux consommateurs le droit de refuser l'accès à leurs données et de conserver le caractère confidentiel en désactivant le suivi et la collecte de données • Fournir aux utilisateurs un meilleur accès et un meilleur contrôle de leurs données • Exiger que les conditions d'utilisation soient rédigées en termes clairs • Assurer un droit d'accès aux informations déjà été collectées et partagées • Obligation d'informer les utilisateurs d'une violation de leurs informations dans les 72 heures • Proposer des recours adaptés en cas de violation • Exiger un programme de confidentialité des plateformes en ligne
Il reste à savoir dans quelle mesure ce projet pourrait se réaliser ou pas.