Après avoir présenté son nouveau robotDaisy en début de soirée, Apple poursuit ses annonces en publiant son dernier rapport sur l'environnement, axée sur le changement climatique (avec la réduction de l'empreinte carbone), la protection des ressources naturelles et l'utilisation de matériaux moins nocifs. Mais l'accent est également mis sur le fameux 100% d'énergie renouvelable, dévoilé il y a peu.
Nous avons montré que 100% renouvelable est 100% faisable. Toutes nos installations dans le monde -y compris les bureaux Apple, les magasins et les centres de données- sont désormais entièrement alimentées en énergie propre. Mais ce n'est que le commencement de la réduction des émissions de gaz à effet de serre qui conduisent aux changements climatiques. Nous continuerons d'aller plus loin que les autres entreprises dans la gestion de notre empreinte carbone, y compris la fabrication et l'utilisation des produits. Et nous faisons de grands progrès dans ces domaines également.
Pour ce faire, la firme affirme qu'elle utilise une combinaison de ressources renouvelables -notamment via les énergies solaire et éolienne- déclarant qu'environ 66% de celles-ci proviennent de projets créés et gérés par Cupertino. Elle parle également de poursuivre leurs recherches et d'investir dans le stockage de l'énergie - un élément essentiel de la transition vers les énergies renouvelables. A titre d'exemple, Apple cite ses derniers MacBook Pro qui consomment 61% moins d'énergie que précédents modèles ou encore le HomePod (qu'on attend toujours en France) qui consomme moins d'énergie qu'une LED.
Nous incluons toute l'énergie utilisée pour le transport et le recyclage [de nos produits] dans [la gestion de] notre empreinte carbone. Nous nous efforçons de rendre nos emballages plus petits ou plus légers afin de consommer moins de carburant, lors des acheminents par voie aérienne et maritime. Nous ajustons également nos pratiques de recyclage. Lors de la collecte des produits en fin de vie, nous maximisons les avantages environnementaux du recyclage en équilibrant entre la disponibilité de la technologie et les impacts des expéditions.
Pour autant, certains ne partagent pas la présentation -trop- verte de la firme. C'est le cas de Greenpeace, qui vient de publier un communiqué plutôt véhément. Gary Cook y déclare qu'Apple devait travailler davantage sur des conceptions de produits mieux adaptées aux mises à jour et aux réparations, ce qui permettrait d'utiliser les dispositifs sur une plus longue période.
Plutôt qu'un autre robot de recyclage, ce dont Apple a le plus besoin, c'est que l'entreprise profite de l'une de ses plus grandes opportunités pour réduire son impact sur l'environnement par une conception réparable et évolutive du produit. Et ils n'auraient plus besoin d'être démontés par Daisy.
La critique est cinglante mais résume également un sentiment partagé par un certain nombre, après le Battery Gate.