Si la confidentialité des données est une préoccupation majeure pour les réseaux sociaux. Une nouvelle étude du Children's Commissioner's Office anglais s’est penchée sur le sort des données collectées sur les enfants, l’absence de transparence des acteurs et la déresponsabilisation des parents. Avec une certaine inquiétude, elle pense que les comportements actuels pourraient compromettre l’avenir des mineurs. Elle cite, par exemple, des procédés de sélection de certaines universités, employeurs ou encore d’organismes publicitaires.
Apparemment, ce serait 1300 photos et vidéos d’enfants qui circuleraient sur le net avant leur 13 ans. De même, un cinquième des parents aurait un profil Facebook public, et plus de 50% de leurs amis seraient de parfaits inconnus. A celà s’ajoute un chiffre particulièrement important : 50% des Britanniques entre 11 et12 ans -qui ont accès à Internet- disposeraient d’un profil sur un réseau social. On rappelle qu’en France, l’âge minimum légal est de 13 ans, même s’il n’est pas toujours évident de le faire respecter.
Bien que l’étude concerne la Grande Bretagne, le phénomène est mondial et l’Hexagone ne fait pas exception. En effet, citant les recherches de Barclays, la Children's Commissioner suggère que d'ici 2030, les informations partagées par les parents en ligne représenteraient deux tiers des vols d'identité commis contre des jeunes.