Comme les années précédentes, des employés d'Amazon en Europe profitent du Black Friday pour monter des mouvements de protestations. Le but est évidemment de profiter des promotions pour dénoncer les conditions de travail dans les entrepôts du géant de l'e-commerce. Les protestations prendront la forme de manifestations au Royaume-Uni, tandis que les employés en Espagne et Italie prévoient une grève de 24 heures.
Selon le secrétaire général du GMB (syndicat de salariés), les conditions de travail seraient inhumaines. Il évoque ainsi des fractures, des chutes en hauteur, des pertes de consciences, chocs électriques et des accidents constants nécessitant des interventions extérieures. Lors d’une enquête interne, le GMB aurait découvert en juin dernier que des ambulances auraient été appelées 600 fois dans les quatorze entrepôts anglais au cours des trois dernières années.
Le sujet a déjà été abordé à plusieurs reprises par le passé, notamment par le sénateur américain Bernie Sanders. Pour autant, le géant du e-commerce a démenti officiellement ses accusations en précisant être aux normes de sécurité. Tous nos sites sont des lieux de travail sûrs et les rapports indiquant le contraire sont erronés. Selon la Direction de la santé et de la sécurité du gouvernement britannique (équivalent de la Direccte en France) Amazon affiche en moyenne 40% de moins d’accident de travail que les autres entreprises de transport et de logistique au Royaume-Uni. Nous encourageons tout le monde à comparer nos salaires, nos avantages sociaux et nos conditions de travail à ceux des autres et à venir voir par vous-même lors d'une des visites publiques que nous proposons chaque jour dans nos centres à travers le Royaume-Uni.