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La politique de confidentialité d’Apple ne plait pas aux forces de l’ordre...

Par Laurence - Publié le

Depuis de nombreuses années, Apple est connue pour ses positions tranchées en matière de confidentialités des données. Son attitude pendant l’affaire de San Bernardino est d’ailleurs célèbre pour cela -Donald Trump ne manquant pas de le rappeler à maintes reprises depuis son élection.

Lors d'une conférence sur la cybercriminalité organisée par le ministère de la Justice, le célèbre procureur général, Rod Rosenstein, s’est livré à une critique ferme de la Silicon Valley. Selon lui, il existe un problème de mentalité : nous ne pouvons pas accepter une culture dans laquelle les entreprises technologiques considèrent que faire échec à l'application de la loi fait partie de leurs responsabilités. Pour lui la réponse est évidente, la politique de confidentialité de la firme ne leur permet pas de faire leur travail dans les meilleures conditions.

Bien qu’il n’ait pas nommé Apple en particulier, ses propos (et ses réactions sur Twitter) faisaient clairement allusion à elle. Il est vrai qu’avec ses refus d’introduire des backdoors sur iOS, la firme californienne n’a pas que des amis au FBI. Pour autant, les autorités semblent désormais être particulièrement au fait des fonctionnalités de Cupertino, la police diffusant même des formations pour éviter de regarder les iPhone X, XR, XS ou Max lors des interpellations. La réponse d’Apple reste la même : elle considère qu’elle aide au mieux les forces de l’ordre, sans pour autant compromettre ses normes de confidentialité pour les utilisateurs.

La politique de confidentialité d’Apple ne plait pas aux forces de l’ordre...


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