Lors de la conférence Business Insider Ignition Finance, Omer Ismail -un des responsables de Goldman Sachs (Head of consumer digital finance de la Division Marcus) s’est montré particulièrement confiant dans ce dernier partenariat avec Apple. Il a d’ailleurs déclaré que la société n'était pas inquiète pour la rentabilité de l’Apple Card, contrairement à Citigroup (voir ici).
Pour lui, faire ce qui est juste pour les consommateurs n’implique pas qu’une firme doit en être moins rentable. Bien au contraire, ce type de conduite ne peut être que profitable, permettant de gagner la fidélité client à long terme.
Pour ce haut responsable, Goldman Sachs devrait être particulièrement compétitive et réactive car elle n’est pas freinée par le poids des traditions bancaires. Ce secteur est nouveau pour le crédit à la consommation, ce qui signifie que son activité repose sur une technologie moderne et souple. Cette approche est très différente de celle des autres banques, qui modernisent leur technologie vieillissante à l'ère numérique. En théorie, cela devrait permettre à Goldman d’exercer plus efficacement son activité de cartes de crédit que d’autres. Nous n’avons aucun modèle commercial, ni aucune technologie hérités.
Rappelons qu’Apple s’est alliée à MasterCard et Goldman Sachs pour lancer sa carte bancaire. Présenté comme révolutionnaire, le rectangle de titane sera sans contact, et ne pourra être utilisé que de manière traditionnelle chez les commerçants. En revanche, il offrirait une meilleure sécurité en ne présentant aucun signe distinctif : absence de numéro (et de cryptogramme visuel au dos) ou de date d’expiration, juste un nom et une puce.
