Depuis l'an dernier, en France, trois grands hôpitaux ont été victimes de cyberattaques au cours de l’année passée : Montpellier (Hérault), à Condrieu (Rhône) et à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Dans le premier cas, c’est un virus bancaire qui a touché quelques 600 machines (soit environ 10% du parc), en mars dernier. Dans le deuxième, un rançongiciel a été envoyé, bloquant les accès à de nombreuses données. Ce dernier a tout de même mis hors service un scanner durant une période qui n’a pas été encore précisée. Même chose pour le 3eme cas, avec un autre rançongiciel.
Deux enquêtes ont été ouvertes par la section cybercriminalité des parquets concernés. De plus, un dispositif a récemment été mis en place afin d'obliger les établissements de soins -des hôpitaux aux centres d’imagerie médicale- à signaler des incidents de sécurité informatique aux autorités. La première année, 317 cas ont été rapportés, 498 l'ont été signalées depuis octobre 2018.
De telles attaques semblent logiques de la part des pirates qui ciblent des établissements dont l’équipement est ancien voire obsolète. Le phénomène n’est cependant pas unique en France, d’autres pays en ont été victimes, comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, avec à chaque fois, le paiement d’une rançon pouvant s’élever à des dizaines de milliers de dollars, sans parler de tous les systèmes de soins extrêmement perturbés.
