Fin juin, une rumeur courait sur une possible amende infligée par la Commission à l’encontre de Qualcomm, dont les pratiques sont accusées d’être anti-concurrentielles. Le fondeur faisait en effet l’objet d’investigations sur ses puces 3G commercialisées entre 2009 et 2011. Ces dernières auraient été vendues à un prix inférieur au prix coûtant, et ce, afin d'évincer son concurrent Icera du marché. Ce comportement aurait conduit à l'absorption de la société par Nvidia.
Selon Reuters, la sanction devrait tomber aujourd’hui, et atteindre jusqu'à 10% du chiffre d'affaires mondial de la société. Mais cette dernière resterait encore secrète, tout du moins jusqu’à la semaine prochaine. Rappelons que la firme de San Diego a déjà été condamnée en 2018 à verser 997 millions d'euros sur le même fondement.
Il pourrait bien s’agir de la dernière sanction prise sous la direction de la commissaire européenne en charge de la concurrence, Margrethe Vestager, à l’encontre d’une entreprise tech. Son mandat tombe en effet le 31 octobre prochain (sauf s’il était reconduit par la nouvelle Présidente).
