Après avoir bénéficié des faveurs des milieux financiers, Apple pourrait bien se trouver au cœur d’un petit scandale. Selon Bloomberg, Wall Street aurait ouvert une enquête sur Goldman Sachs, après une série de tweets accusatoires. Ces derniers dénonçaient une discrimination sexuelle affectant les algorithmes utilisés pour déterminer les limites de crédit de l’Apple Card.
L’affaire commence à faire grand bruit aux États-Unis. Hier soir, la sénatrice démocrate et candidate à la Présidence des États-Unis, Elizabeth Warren, a fermement critiqué la réponse faite par le partenaire financier d’Apple.
Génial ! Alors, on va juste s'adresser globlament à toutes les femmes aux USA : vous avez peut-être été victime de discrimination, via un algorithme sorti de nulle part mais c'est à vous de téléphoner à Goldman Sachs et de leur signaler la situation. Désolé les gars, mais ça ne marche pas comme ça. La sénatrice a ensuite demandé à Goldman Sachs de fournir des informations sur la conception de son algorithme et sur son impact sur les femmes. Si elle ne peut pas le faire, a-t-elle ajouté, elle devrait le détruire.
En début de semaine, Carey Halio, CEO de Goldman Sachs, a rappelé que le processus de demande, ne prenait pas en compte le genre dans leur décision. Nous n'avons pas et ne prendrons jamais de décisions basées sur des facteurs, tels que le sexe. En fait, nous ne connaissons pas votre sexe ou votre état matrimonial lors du processus de demande de carte Apple. Faisant preuve d'humilité, la banque s’était alors dit préoccupée du mécontentement de la clientèle suite à certains algorithmes. Mais elle s'était isncrite dans une démarche passive en demandant aux détenteurs d'Apple Card de contacter ses services, s’ils recevaient des lignes de crédit inférieures à leurs attentes.