Facebook évoque ses projets AR/VR (et tacle un peu ceux d'Apple)
Par Laurence Trân - Publié le
The Information 411pour évoquer le sujet. Notons que ce dernier a réussi à ne jamais prononcer le nom d'Apple même si les tensions entre les deux firmes sont plus que palpables.
Parmi les questions posées, on retrouve notamment la dépendance de Facebook par rapport à Cupertino et Google, aussi bien au niveau du réseau social (des applications) que des projets AR/VR dans les tuyaux. Ce à quoi le CEO a acquiescé en soulignant la contrainte de devoir reposer sur d'autres entreprises, notamment au niveau des systèmes d’exploitation Android et iOS pour la distribution de ses services sur smartphone/tablettes.

Aussi sortir de cette situation fait partie intégrante du développement. Toutefois, Mark Zuckerberg se dit confiant pour l'avenir, espérant -apparemment- proposer de futures plateformes sur lesquelles ses apps seront utilisées et pouvoir se libérer d'Apple et de Google.
Nous aimerions nous assurer que nous pouvons concevoir le prochain système afin qu’il puisse réellement créer les expériences sociales que nous aimerions [...] ou de pouvoir construire les expériences logicielles que nous voulons.. Ainsi, la prochaine étape sera de proposer à ses casques de communiquer via des avatars plus réalistes (ce qui expliquent les brevets en matière de reconnaissance faciale).

Enfin, le CEO est revenu sur le prix des casques , son objectif étant de mettre en vente des produits
à un coût aussi bas que possible afin de les diffuser à tout le monde(300 dollars). Cette stratégie est bien évidemment le contraire de celle d'Apple, qui mise sur un casque AR/VR premium ultra perfectionné pouvant aller de 1 000 à 3 000 dollars.
Cet écart se justifierait par la différence des technologies employées. Pour Cupertino, il s'agirait de combiner réalité virtuelle et réalité augmentée avec un affichage des écrans haute résolution via de nombreuses caméras. Pour Mark Zuckerbergberg, la question est autre :
les gens ne sont probablement pas prêts pour vivre dans un monde de réalité virtuelle ‘pass-through’, car ils ne voudront pas renoncer à ce que leurs yeux peuvent vraiment voir au niveau des contrastes et de la luminosité des couleurs.