Un photographe écossais a recréé sa célèbre photo de martin-pêcheur en plongeon, prise après 720 000 tentatives en 2015. Dix ans plus tard, son nouveau Nikon Z9 lui a permis de reproduire le cliché en quelques minutes seulement.
Une photo devenue virale en 2015
En 2015, Alan McFadyen avait fait sensation sur internet avec une photo parfaite d'un martin-pêcheur plongeant dans l'eau sans la moindre éclaboussure. Le photographe écossais avait passé six ans à traquer cet instant, accumulant 720 000 clichés et 4 200 heures de travail près de Kirkcudbright, en Écosse. Armé de son Nikon D4, il devait faire la mise au point manuellement et espérer que l'oiseau passe pile au bon endroit. Cette image lui avait permis de lancer son activité de photographe animalier.
Le Nikon Z9 change la donne
Dix ans plus tard, McFadyen a voulu voir ce que la technologie moderne pouvait changer. Avec son Nikon Z9, la différence est spectaculaire. L'autofocus suit désormais l'œil de l'oiseau même à 50 km/h, là où le D4 imposait une mise au point manuelle. Le boîtier hybride tire aussi à 30 images par seconde contre 12 pour son prédécesseur. En six minutes et une seule rafale de 30 photos, McFadyen a obtenu un cliché comparable à celui qui lui avait demandé six années de patience. À la septième image de la série, il savait qu'il avait réussi.
Voilà la version de 2025 !
La technologie remplace-t-elle le talent ?
McFadyen reconnaît que le défi est moins grand aujourd'hui. Par contre, il nuance : la photographie animalière reste difficile car on ne contrôle jamais le comportement des animaux ni la météo. D'ailleurs, il a dû utiliser un flash pour sa nouvelle photo à cause de la pluie, ce qu'il n'avait pas fait en 2015. Et malgré la prouesse technique, il préfère toujours sa première image. La technologie facilite la capture, mais ne remplace pas l'expérience ni l'œil du photographe.
On en dit quoi ?
On voit bien que les progrès des appareils photo hybrides sont impressionnants. Passer de 720 000 tentatives à une seule rafale réussie, ça donne un peu le vertige. Par contre, difficile de ne pas remarquer que McFadyen lui-même préfère son cliché de 2015. La technologie raccourcit le chemin, mais ne garantit pas forcément une meilleure photo. Et puis, six ans à observer des martins-pêcheurs, ça aide aussi un peu à réussir LA bonne photo.
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