RIM joue les Calimero
Par arnaud - Mis à jour le
C'est trop injuste, voilà, en substance, le message des dirigeants de RIM qui donnent une interview au New York Times où ils reviennent sur leur stratégie mobile, et le lancement prochain de leur tablette PlayBook. Mais d'abord, ils se plaignent, par la bouche de Mike Lazaridis de la mauvaise perception qu'ont le public et le marché d'eux et de leur produits.
Pourquoi les gens ne considèrent-ils pas nos profits ? Pourquoi les gens ne considèrent-ils pas notre croissance ? Pourquoi les gens ne prennent pas en considération le fait que nous ayons passé les quatre dernières années à devenir une marque globale ? Pourquoi les gens ne prennent-ils pas en considération nos 500 opérateurs dans 170 pays, diffusant nos produits en 30 langues différentes ? Je ne comprends pas pourquoi nous suscitons ces sentiments négatifs, et je n'ai pas le temps de me battre contre. Parce que, finalement, tout ce que j'ai appris, c'est qu'il faut continuer à prouver, encore, encore et encore, s'interroge Mike. RIM, il est vrai, affiche de bons résultats, engrangeant 924 millions de revenus au dernier trimestre 2010, et vendant 52,3 millions de smartphones (+43 % en un an).
RIM n'a pas tardé à s'engager sur le marché des tablettes, précise Jim Balsillie, l'autre PDG de RIM, mais aurait pu
améliorer la perception de l'entreprise en s'y engageant plus tôt.
Aucune autre entreprise qu'Apple n'a complètement réussi sa transition de plateforme. Ça n'avait jamais été fait avant, et c'est plus dur que vous ne le croyez. Beaucoup d'entreprises de technologies périront lors de cette transition
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