Tandis qu'en France, les ventes d'e-books peinent toujours à décoller, aux Etats-Unis, elles ont dépassé celles des livres papiers, en terme de revenus générés, sur ce premier trimestre 2012. Performance que nous sommes loin d'atteindre, en Europe.
Les chiffres de ce premier trimestre 2012 viennent d'être dévoilés par l'association des éditeurs américains. Les revenus générés par la vente de livres numériques ont atteint 282,3 millions de dollars, soit 28% de plus qu'au premier trimestre 2011, alors que les éditions traditionnelles, ont, quant à elles, enregistré une hausse de 2,7% et généré 229,6 millions de dollars. Une première, pour les e-books. Un seul secteur, celui des livres pour enfants, résiste : les éditions traditionnelles conservent leur place puisque leurs ventes ont généré trois fois plus de revenus que celles des éditions numériques. De notre côté, si l'Europe est le troisième marché mondial du livre numérique, c'est principalement grâce au Royaume-Uni et à l'Allemagne, qui détiennent respectivement 52% et 28% de parts de marché européennes.
En France, le chiffre d'affaires annuel peine à atteindre les 12 millions d'euros, soit 7% du marché européen, faute à l'arrivée plus tardive des liseuses et à un coût particulièrement élevé des nouveautés, selon AT Kearney et Book Republic.
