Sur le papier, ce petit bout de plastique embarque donc une puce plus performante que celle de la 3DS (Dual-Core ARM11) ou que le Wii (IBM PowerPC “Broadway” 729MHz). Vous le savez, ces deux dernières consoles ne sont plus toutes jeunes, elles datent respectivement de 2010 et 2006.
Mais pourquoi opter pour un SoC si rapide pour une console qui a plus de 30 ans (elle est sortie 1985) ? Les raisons sont nombreuses. Tout d'abord, les puces actuelles comme l'Allwinner R16 ne coûtent pas très cher à produire et permettent de prendre en charge une bonne partie des contrôleurs (son, vidéo etc.). Par ailleurs, Nintendo utilise très probablement un émulateur, ce qui nécessite bien plus de puissance que la console originale (au moins 10 à 20x la puissance de l'époque). Enfin, le constructeur propose différents mode de jeux et de textures, ce qui impose un certain nombre de ressources pour jongler avec ces nouvelles options -notamment la sauvegarde, l'anti-aliasing etc.
A noter que les derniers Raspberry Pi font d'excellents supports pour émulateurs de consoles des années 80/90.