Le géant des VTC semble plancher sur une application permettant d'identifier des passagers ivres, et ce, au moyen d'une intelligence artificielle (qui ne serait pas Norman). Une demande déposée hier à l'USPTO porte en effet sur un système qui pourrait analyser un comportement et déterminer s'il est inhabituel.
Pour ce faire, l'Uber : Commander une course s'appuierait sur un algorithme pour prendre en compte différents facteurs -plutôt intrusifs au demeurant- comme les fautes de frappe, la latence entre les clics sur les liens et les boutons, la vitesse de marche, ou encore le temps passé pour valider la demande de course. L'heure de la journée ou l'endroit de la demander pourraient également être utilisés comme indicateurs.
Côté chauffeur, l'app pourrait indiquer que le service fourni à l'utilisateur pourrait être adapté, en conséquence. Ainsi, les conducteurs pourraient être avertis de l'état de leur passager -s'ils ne rendent pas compte par eux-même- et modifier leur attitude, même s'il n'est pas précisé en quoi ou si le chauffeur peut refuser une course via ces éléments.
Pour autant certains opposants à la firme ont fait souligner l'existence d'effets pervers. En effet, selon une enquête récente de CNN, au moins 103 conducteurs Uber aux États-Unis ont été accusés d'avoir agressé sexuellement ou d'avoir abusé leurs passagers au cours des quatre dernières années, la plupart des rapports de police et des documents officiels indiquant que ces clients étaient plus ou moins en état d'ébriété.
