Confidentialité des données : une notion toute relative pour les éditeurs de jeux mobiles
Par June - Publié le
S'appuyant sur plusieurs enquêtes, dont un article du New York Times paru fin 2018, nos confrères de Vox indiquent au sein d'un billet conséquent que de nombreux éditeurs de jeux mobiles utilisent des kits de développement (SDK) et des programmes provenant de sociétés comme Facebook, Google, Twitter ou encore Vungle, permettant à ces dernières de récupérer, de manière plus ou moins opaque, les données des utilisateurs.

A titre d'exemple, l'article cite l'éditeur Roxio ayant fait vœux de transparence, dont la licence à succès Angry Brids enverrait des données à plus de 43 entités, sans compter les données supplémentaires dues à l'utilisation de SDK tiers, dont Roxio indique d'abord
ignorer l'existence, avant d'avouer que la société préfère utiliser des connexions
propresplutôt que de faire appel à ces fameux SDK, mais que
cela n'est pas toujours une option envisageable.
Les conditions d'utilisation, souvent rapidement balayées, contiennent une mention sur l'éventuel partage des données de jeu, sans plus de détails. Une grande partie de ces données est anonyme, mais l'article du New York Times montre qu'il reste possible -lorsque l'on dispose des ressources humaines, matérielles et logicielles nécessaires- de réussir à lier ces informations aux utilisateurs.
Evidemment, il ne faut pas noircir le tableau, une grande majorité des données partagées permet aux développeurs de mieux comprendre le comportement des joueurs afin d'adapter au mieux les logiciels, ou pour faire correspondre les annonces publicitaires aux intérêts des utilisateurs. Toutefois, le peu de transparence de ce type de partage pourrait facilement mener à des abus, de la part de sociétés mal intentionnées, ou de pirates capables de récupérer ces données.
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