En cette période de forte consommation, cette nouvelle étude publiée dans BMC Psychiatry (British Medical Council) ne manque pas de relancer la question du poids des nouvelles technologies dans le quotidien, et notamment de la dépendance au smartphone. En effet, cette dernière est désormais considérée comme un trouble psychiatrique, qui toucherait en moyenne 23% des enfants et des jeunes adultes.
Plus précisément, depuis 2011 (considérée comme la date à laquelle les smartphones se sont généralisés) de nombreuses études auraient montré que 10 à 30% des enfants et des jeunes utiliseraient leur smartphone de manière dysfonctionnelle. Ce que les médecins nomment problematic smartphone usage (PSU). (ndlr : pour aboutir à ce résultat, 41 études ont été analysées, portant sur 41 871 enfants et jeunes adultes)
Ce trouble (PSU) a été défini comme tout comportement lié à un smartphone qui présente les caractéristiques d’une dépendance, telles que la panique ou la contrariété lorsque le téléphone n'est pas disponible, la difficulté à contrôler le temps passé et l’utilisation du téléphone au détriment des autres activités agréables.
En conclusion et après de longues explications sur le sujet, l'étude précise qu'il est urgent de poursuivre les travaux pour développer des outils d'évaluation et proposer un diagnostic et un accompagnement adapté. Rappelons d'ailleurs que depuis iOS13, Apple propose Temps d'écran pour permettre aux parents de contrôler le temps que leurs enfants passent à utiliser leur iPhone. Une démarche volontaire que d'autres applications ont adopté dans leurs paramètres.