Apple a annoncé samedi qu’elle ne signerait pas de nouveau contrat avec Wistron, et ce, tant qu'il n’améliorerait pas les conditions de travail de ses salariés, dans l’une de ses usines en Inde.
Rappelons que cette dernière avait été mise à sac lors de revendications pour des salaires impayés. Des personnes non-identifiées à ce jour ont saccagé le site le week-end dernier, occasionnant près de 7 millions de dollars de dommages. Selon les premiers résultats d’une enquête interne, il semblerait que le Taïwanais n'a pas respecté le code de conduite des fournisseurs d'Apple. Ainsi, il n'aurait pas mis en place de procédures appropriées de décompte du temps de travail, ce qui a mené à des retards sur les salaires d'octobre et novembre.
Dans un communiqué publié samedi, le sous-traitant a effectivement reconnu des erreurs dans les bulletins, précisant voir ouvert une procédure de licenciement concernant l’un des responsables de la division. De son côté, Cupertino a affirmé qu’elle surveillerait de près la mise en place des nouveaux protocoles. Notre objectif principal est de nous assurer que les travailleurs sont traités avec dignité et respect et que leur rémunération est versée en intégralité rapidement.
Les autorités locales ont révélé que le sous-traitant n’avait pas su gérer l’augmentation rapide de sa main d’œuvre (de 5 000 à 10 500 en quelques semaines) et n'avait pas respecté plusieurs lois : le non respect des minima salariaux, ou encore des heures supplémentaires sans autorisation. Outre l'impact médiatique plutôt négatif, la loi indienne prévoit qu'Apple pourrait être tenue pour responsable de cette situation, à charge pour elle de verser les rémunérations impayées.
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