Après un certain retard, les quatre opérateurs ouvrent officiellement leurs réseaux 5G à Paris -disposant chacun de 80 antennes- et vont pouvoir commencer la guerre des prix. Au delà, l'enjeu est autant symbolique que stratégique, entre présent (reconfinement et renforcement du télétravail) ou préparation de l'avenir avec les JO de 2024.
Même si elle s'arrête au périphérique, le déploiement de la 5G sur la capitale permet de solder un certain non-sens, puisqu'elle était présente dans de nombreuses villes de province mais exclue de la capitale.
Au 1er mars, Orange comptait 808 antennes 5G allumées sur la bande 3,5 GHz, suivi de Free (574), Bouygues Telecom (435) et SFR (260), selon l'Agence nationale des fréquences (ANFR). Notons que Free compte aussi 7 000 antennes 5G activées en bande 700 quand les autres n'en ont aucune et prétendent d'ailleurs que cette bande ne permet pas tout le potentiel de la 5G.
Au 1er mars, 21 714 sites 5G ont été autorisés par l'ANFR, dont 10 693 sont déclarés techniquement opérationnels1 par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G ont été autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 2 sites n’hébergent que de la 5G.
Sur le mois de février, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 8,9 %.
Selon les déclarations des opérateurs, 49,2 % des sites autorisés sont techniquement opérationnels.
En France, trois bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G :
- 15 734 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free), dont 7 054 sont déclarés techniquement opérationnels ; - 6 090 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange et SFR), dont 3 261 sont déclarés techniquement opérationnels ; - 5 631 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR), dont 1 995 sont déclarés techniquement opérationnels. (source : ANFR)