Après l’annonce du programme de réparation à domicile, il semblerait que les avis soient partagés. Apparemment, seule une petite partie des utilisateurs d'iPhone y aurait recours, d’après une étude préliminaire du Consumer Intelligence Research Partners (CIRP).
D'après l'association de consommateurs, la perspective a l’air prometteuse à l’écrit : des pièces d’origine, des outils officiels, un mode d’emploi ou l’accès à des ressources d’Apple. Mais en pratique, ce service ne concerne que les iPhone 12 ou 13, à savoir un appareil récent, dont l’écran ou la batterie n’auraient pas trop souffert et seraient normalement utilisables en l’état.
Selon elle, 12 % des écrans d'iPhone seraient fissurés mais utilisables, et seulement 6 % devraient être remplacés. De même, 26 % des iPhone concernés offriraient une autonomie d'une demi-journée sans charge, et 14 % devant être chargés toutes les deux heures. Les remplacements des batteries devraient figurer parmi les réparations les plus courantes, et, moins complexes que l’écran.
 A cela, s’ajoute un autre paramètre : celui des compétences ou des appétences du propriétaire de l’iPhone abimé à s’en occuper lui-même. Certains pourraient se montrer réticents ou carrément mal à l’aise. Aussi, Mike Levin, associé et cofondateur du CIRP, estime donc que dans le meilleur des cas, seule une petite fraction des acheteurs serait susceptible de reporter l’achat d’un nouvel iPhone en réparant elle-même un ancien téléphone via ce programme de réparation en libre-service. En définitive, le nouveau programme ne serait que très limité (et ne constituerait qu'une concession très médiatique pour la firme californienne).
Précisons que pour aboutir à cette conclusion, le CIRP a procédé à un sondage auprès de 2 000 clients Apple aux États-Unis qui ont acheté une Apple Watch, un iPhone, un iPad ou un Mac entre octobre 2020 et septembre 2021. A cela, s'aoutent d'autres questions en suspens, comme les prix appliqués ou le sort des garanties après cette opération maison.
