Après la carte d’identité, le permis de conduire et la carte Vitale, c’est au tour de la carte grise de se digitaliser. L’annonce a été faite ce mercredi 10 avril sur le compte officiel de l’application France Identité : dès les grandes vacances 2025, il sera possible d’avoir sa carte grise directement sur son smartphone.
La carte grise dans France Identité ? Ça arrive !
D'après France Identité, une première expérimentation débutera en juin prochain, avec une généralisation envisagée pour 2026, si tout se passe comme prévu. L’objectif du gouvernement est de faire de France Identité un portefeuille numérique unique, regroupant tous les documents d’identification et facilitant les démarches administratives.
Dans une interview accordée à Ouest-France, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a confirmé que cette nouvelle étape de la dématérialisation suivra le même protocole que pour les autres documents officiels.
Pour accéder à ces services, il faudra donc impérativement posséder une carte d’identité biométrique au format carte bancaire, dotée d’une puce compatible avec les smartphones. Cette mesure vise à garantir la sécurité et l’authenticité des documents numériques.
Changer sa carte d’identité, un passage obligé
Pour ceux qui n’auraient pas encore basculé vers le nouveau format de carte d’identité, il est possible dès maintenant de demander un renouvellement en mairie, en précisant le motif renouvellement pour identité numérique. Depuis début avril, ce type de rendez-vous est même facilité pour accélérer la transition. Côté usage, la carte grise dématérialisée pourra être présentée lors de contrôles routiers directement depuis l’application France Identité.
Avec cette annonce, l’État confirme sa volonté d’ancrer la dématérialisation dans le quotidien des Français. Une logique qui s’inscrit dans le cadre plus large du plan Identité numérique, qui prévoit d’ici 2026 l’intégration de la carte grise, de la carte Vitale, de la carte d’étudiant, voire de nouveaux services publics numériques à venir.
Attendons de voir si cette transition séduira les Français, qui sont encore parfois méfiants face à la numérisation de leurs données personnelles.