Apple propose de nouvelles options de configuration pour les iMac 2019, ainsi que pour l'iMac Pro. Petit tour des nouvelles références, et des tarifs pratiqués.
Ceux qui se précipitent sur la page de configuration des nouveaux modèles d'Apple ont vite remarqué les options inédites pour la partie graphique des nouveaux iMac. Le modèle 21,5 pouces peut désormais être équipé de la Radeon Pro Vega 20 avec 4 Go de HBM2 pour 420 euros. Cette référence ne nous est pas inconnue puisqu'elle représente la carte la plus puissante disponible sur les MacBook Pro 15" depuis novembre 2018 (notre test ici). Cette carte permet, selon Apple, un gain de 60% sur Final Cut Pro, comparée à la Radeon Pro 560 des iMac 2017. Nos propres tests devraient refléter les différences obtenues sur les MacBook Pro 15", reste à savoir si les gains valent l'investissement.
Les iMac 5k profitent eux de la mystérieuse AMD Radeon Pro Vega 48 dotée de 8 Go de HBM2. Cette puce est basée sur l'architecture Vega 10 gravée en 14 nm. La carte est donc une version allégée en shaders (3072 contre 4096) de la Pro Vega 64, disponible sur les iMac Pro. Comparée à la Radeon Pro 580 des machines de 2017, la nouvelle venue permettrait des rendus 30% plus rapides sous Final Cut Pro, toujours selon Cupertino. Pour une carte de ce niveau de gamme, la facture est bien trop salée (540€ en remplacement d'une 580X), une Radeon Vega 56, plus puissante, s'échangeant contre un peu plus de 300 euros, prix public, avec un packaging et un système de refroidissement nettement plus couteux à produire.
Quant à l'iMac Pro, il profite également d'une nouvelle option avec l'arrivée de la Radeon Pro Vega 64X, dont la dernière lettre ajoute 180 à la facture, 660 euros pour la Pro Vega 64, et 840 (!) euros pour la version 2019 de la même puce. Les tests nous montrerons à quel point cette puce est plus véloce que son ainée, mais ici encore le tarif demandé est affolant, surtout que les 840 euros demandés ne correspondent qu'au passage d'une Pro Vega 56, à une Pro Vega 64X. Une carte équipée de la même puce s'échangeant contre un peu plus de 400 euros en boutique.
Si sa réputation de marque trop chère n'est pas toujours justifiée, les tarifs pratiqués pour ce genre d'options, comme pour la RAM, ternissent l'image de Cupertino. D'un point de vue économique, et en pariant sur une meilleure prise en charge par macOS à l'avenir (toute la puissance n'est pas exploitée actuellement, il reste des bugs), l'option eGPU peut sembler intéressante, avec la possibilité de passer aux cartes de générations suivantes si besoin, sans changer le reste de la machine.
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