Google conteste l'attitude des régulateurs européens (et pointe Apple du doigt)
Par Laurence - Publié le
Rappelons que la Commission européenne a condamné plusieurs comportements de Google, notamment le fait d’avoir préinstallé ses propres services (le moteur Google et le navigateur Chrome) sur Android ce qui a permis d’assurer sa domination dans la recherche sur Internet. A ce stade et vu le contrat d’exclusivité de Google pour être le moteur pas défaut de l’iPhone, on peut douter de la pertinence de l’argument.
La Commission a fermé les yeux sur la véritable dynamique concurrentielle dans cette industrie, celle entre Apple et Android, a déclaré l'avocate de Google.
En définissant les marchés de manière trop réduite et en minimisant la puissance de la contrainte imposée par Apple, la Commission a constaté à tort que Google était dominant dans les systèmes d'exploitation mobiles et les magasins d'applications, alors qu'il était en fait un concurrent des plus vigoureux. En résumé, seule Apple exercerait un abus de position de dominante.
De son côté, la Commission européenne a fait valoir qu’ajouter
Apple dans le tableau ne changerait pas beaucoup les choses, les deux firmes ayant des systèmes et des modèles différents, Cupertino ayant en outre une part de marché plus faible (20%). Android est installé sur environ 80 % des smartphones dans le monde. Mais il n’empêche que l’UE est actuellement en train de plancher sur une réforme visant à réguler les entreprises technologiques, afin de partager des données avec leurs concurrents et ne donner aucune préférence à leurs propres applications et services.