La police chinoise a déclaré avoir arrêté 22 personnes, dont 20 provenant de points de vente directs d'Apple en Chine et d'entreprises auprès de qui la firme californienne externalise certains de ses services. La police a déclaré que les personnes détenues ont utilisé le système interne d’Apple pour obtenir illégalement et revendre des informations associées à des iPhone, comme des numéros de téléphone, des noms et des identifiants.
Une semaine après l’entrée en vigueur de la première loi sur la cybersécurité en Chine, une enquête portant sur la protection des données a été mise en place afin de tester à quel point Apple et d'autres entreprises protègent les données personnelles des citoyens chinois. En outre, les possesseurs d'iPhone étant considérés comme des personnes aisées voire riches en Chine, l’obtention de données telles que l'ID Apple d'un utilisateur peut aider les pirates à verrouiller les iPhones à distance, puis demander le paiement d'une rançon pour le débloquer.
Image Apple
Face à cette législation, les sociétés de technologie étrangères se disent préoccupées, affirmant qu'elles ne savaient pas comment cela affecterait leurs opérations. Désormais, les entreprises peuvent faire face à des amendes et à d'autres sanctions, à moins qu'elles ne puissent prouver que leurs systèmes ne sont pas responsables des fuites.
En effet, une entreprise pourrait faire face à des amendes jusqu'à 10 fois les recettes illégales d'un vol si elle se révélait avoir eu des protections inadéquates. Dans des situations graves, les organismes de réglementation pourraient même temporairement fermer ou révoquer les licences commerciales des entreprises.
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