Tous les parents abonnés à Spotify connaissent cette frustration : voir leurs recommandations musicales totalement ruinées par les choix de leurs enfants. Pour répondre à cet épineux problème, la plateforme déploie son nouveau système de gestion des comptes gérés, pensé pour les familles.
Des sous-comptes pour les jeunes auditeurs
Après plusieurs mois de tests en Nouvelle-Zélande, en Suède ou encore au Brésil, Spotify lance officiellement cette nouveauté aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en France, en Allemagne, en Australie et aux Pays-Bas.
Désormais, chaque jeune auditeur dispose de son propre sous-compte au sein d’un plan familial Premium. Ces comptes gérés permettent aux enfants d’écouter leur musique, de créer leurs playlists et de bénéficier de recommandations personnalisées, sans influencer les algorithmes des parents. Bye bye Baby Shark et autres génériques !
Des contrôles parentaux renforcés
Mais les comptes gérés s’accompagnent d’un ensemble de contrôles parentaux avancés. Les parents peuvent ainsi activer un filtre de contenu explicite, bloquer certains artistes ou chansons, désactiver les toiles vidéo (ces boucles visuelles qui accompagnent les morceaux), ou encore limiter les interactions, puisque les comptes enfants n’ont pas accès aux fonctions de messagerie.
L’ajout d’un jeune auditeur est simple : depuis l’application, il suffit d’ouvrir les Paramètres > Compte > Famille Premium > Membres du plan > Ajouter un auditeur de moins de 13 ans. La création se fait en quelques étapes, et chaque sous-compte dispose d’un environnement sécurisé et adapté à son âge.
Un déploiement mondial progressif
Spotify précise que la fonctionnalité sera progressivement étendue à d’autres pays européens dans les prochains mois. L’entreprise présente cette évolution comme une victoire pour les familles, et on comprend pourquoi : elle répond à une demande récurrente des abonnés Premium, tout en améliorant la segmentation de l’écoute.
Avec cette mise à jour, Spotify renforce sa position de leader du streaming musical grand public — et familial —, tout en soignant son image auprès des parents soucieux de concilier liberté d’écoute et protection des enfants.
