Alors que l'ID.2 GTI est déjà attendue, une rumeur persistante évoque une version "R" encore plus radicale. Volkswagen étudierait une ID.2 R de 400 chevaux, dotée d'une technologie innovante de trois moteurs, dont deux directement dans les roues arrière.
Une ID.2 "R" de 400 chevaux, bien au-dessus de la GTI
On savait déjà que Volkswagen préparait une version GTI de sa future citadine électrique ID.2, qui devrait développer autour de 286 chevaux en traction. Mais selon le magazine anglais Autocar, la division "R" de VW travaillerait sur une version encore plus violente.
Cette ID.2 R, si elle voit le jour, afficherait une puissance d'environ 400 chevaux (oui, dans une citadine). De quoi laisser la future GTI loin derrière et venir chasser sur les terres des "hyper-hatchs".
ID.2 GTI
La solution technique : les moteurs-roues
Comment atteindre une telle puissance et la passer au sol ? C'est là que la rumeur devient intéressante. Plutôt que d'ajouter un second moteur classique sur l'essieu arrière, Volkswagen explorerait une solution bien plus radicale : les moteurs-roues.
L'idée serait de conserver le moteur avant de la GTI, et d'ajouter deux petits moteurs électriques indépendants, logés directement à l'intérieur des roues arrière. Cette configuration à trois moteurs permettrait d'obtenir une transmission intégrale et, surtout, un contrôle ultra-précis du couple envoyé à chaque roue.
Avantages et inconvénients
Sur le papier, cette technologie a de gros avantages. Elle permet de gagner de la place (pas de gros moteur à l'arrière, donc pas de perte de volume de coffre) et du poids par rapport à un système à double moteur traditionnel.
Sauf que voilà, les moteurs-roues ont aussi un inconvénient majeur : ils augmentent ce qu'on appelle la "masse non suspendue". En clair, ajouter du poids directement sur les roues peut rendre la suspension plus difficile à gérer et potentiellement dégrader le confort et la tenue de route si ce n'est pas parfaitement maîtrisé.
On en dit quoi ?
Cette rumeur est plus qu'une simple fiche technique. C'est le signe que Volkswagen cherche à donner une vraie légitimité technologique à son label "R" à l'ère électrique. Finie l'époque où il suffisait de gonfler un turbo. Pour exister, une sportive électrique doit proposer une innovation de rupture.
Même si cette ID.2 R ne reste qu'un prototype ou une série très limitée, la technologie des moteurs-roues est une piste très sérieuse pour l'avenir des véhicules à transmission intégrale du groupe. C'est un projet de R&D plutôt intéressant. Et vous, une citadine de 400 chevaux, ça vous parle ou c'est complètement démesuré ?
