L’AFNOR face au clavier ou la petite révolution française
Par Laurence Trân - Mis à jour le
Le premier choix est un AZERTY amélioré où les 26 lettres de l’alphabet et les chiffres ne bougent pas de place, contrairement à certains autres signes, comme certaines voyelles accentuées, l’arobase, les accolades, la combinaison de certaines touches... Précisons que cette disposition s'appuie sur des travaux d’une université finlandaise qui a mis au point un outil de simulation de saisie intégrant les pratiques d’utilisateurs allant du nombre de doigts utilisés, à la vitesse, le type d’écrits ou l’activité (articles, tweets, codes informatiques). L’autre choix est le modèle BÉPO, connu comme disposition de clavier francophone alternative, ergonomique et libre
Depuis 2015, un groupe de travail cherche à définir ce modèle afin de répondre à la saisie moderne, et ce, en augmentant les possibilités d’écriture et en permettant à chacun d’écrire selon ses préférences et selon ses propres règles.
En effet, certains caractères spéciaux couramment utilisés aujourd’hui ne sont pas toujours faciles à taper et donnent lieu à diverses acrobaties et crampes digitales (
le contrat a été pleinement respecté, mais c’est aujourd’hui aux utilisateurs et aux professionnels de se prononcer en participant à l’enquête publique.
L’enquête publique constitue la suite logique du travail collaboratif piloté par l’AFNOR. Elle vise à compléter le travail réalisé en commission. La norme, numérotée NF Z71-300, sera publiée en septembre et pourra être utilisée par les fabricants ou mentionnée comme référence dans le cadre d’appels d’offres.
Découvrir le projet et le commenter : http://bit.ly/clavierfrançais