Comme Steve Jobs (il y a longtemps), le Sénat US demande l'arrêt de Flash sous 60 jours
Par Laurence Trân - Mis à jour le
trop longtempsque ça dure. Aussi vient-il de demander officiellement à trois agences gouvernementales de bien vouloir travailler sur le plan de suppression du player,
avant qu'il ne soit trop tard.
Pour ce faire, l’US National Institute of Standards and Technology, la National Security Agency (NSA) et le Department of Homeland Security devront plancher sur un mode opératoire en trois phases, dont l’arrêt de tout déploiement de nouveau contenu Flash dans les 60 jours et le remplacement des éléments existants au plus tard le 1er août 2019. En 2017, Adobe avait déclaré souhaiter retirer son player d'ici 2020. D'autres géants tech -comme Apple, Microsoft, Google, Facebook et Mozilla- s'étaient engagés à ne plus utiliser le composant, qui n'était d'ailleurs plus pris en charge par les navigateurs.
Et puis bien avant tout cela, on ne peut s'empêcher de remonter en 2010, quand Steve Jobs avait refusé de soutenir la technologie Flash d’Adobe sur les appareils de Cupertino. Il soutenait à l'époque que cette technologie n'était pas adaptée aux smartphones et deviendrait un frein. Il avait à l'époque rédigé une une lettre ouverte, dans laquelle il critiquait la fiabilité, la sécurité et la performance de Flash.
Il finissait d'ailleurs de manière très laconique :
en conclusion, Flash est un logiciel de l'ère de l'ordinateur fixe et du clavier. L'ère du périphérique mobile est celle des périphériques peu consommateurs, des interfaces multitouch et des standards web ouverts. Et dans tous ces domaines, Flash échoue.
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