Avec son design pliable rétro et son système d’autofocus par sonar, le Polaroid Flip veut séduire les nostalgiques comme les utilisateurs un peu plus exigeants. Il améliore quelques bases sans révolutionner le genre, tout en gardant le charme (et les défauts) propres à la photo instantanée.
Un look rétro pensé pour être pratique
Le Polaroid Flip reprend un design pliable inspiré des modèles des années 80. Une fois fermé, le flash protège la lentille et le bouton déclencheur, ce qui évite les déclenchements accidentels et les rayures. Le boîtier est proposé en deux versions : blanc avec quelques touches orangées, ou noir/gris plus discret. Le format reste imposant mais léger, et l’appareil est pensé pour être porté en bandoulière plutôt que rangé au fond d’un sac.
La lentille est protégée quand l’appareil est replié, ce qui peut éviter quelques mauvaises surprises. Un petit écran à l’arrière affiche les informations de base : nombre de photos restantes, mode choisi, statut du flash.
Autofocus sonar et lentilles fixes
Le vrai changement ici, c’est le retour du sonar autofocus, un système déjà utilisé par Polaroid dans les années 70. Il fonctionne en envoyant un signal ultrasonique qui calcule la distance du sujet. En fonction du résultat, l’appareil sélectionne automatiquement l’une des quatre lentilles fixes intégrées (pour des distances de 0,65 à 2,5 mètres). Pas de mise au point continue ici : c’est un système par paliers, simple mais a priori efficace.
L’appareil affiche aussi un signal d’avertissement dans le viseur (une LED rouge bien visible) si l’image risque d’être floue ou mal exposée. Un détail utile pour éviter de gâcher un cliché, surtout quand on sait que chaque photo coûte environ 2 €, vu le prix des films.
Source : Wired
Quelques fonctions manuelles via l’app
Le Flip fonctionne en mode automatique, mais il est possible de reprendre la main via l’application Polaroid. Une fois connecté en Bluetooth, on peut ajuster l’ouverture, le temps de pose, ou encore activer le retardateur et le mode double exposition. L’application se veut assez épurée, ce qui est cohérent avec l’esprit global de l’appareil.
Attention, comme toujours avec ce type de produits, le viseur ne correspond pas exactement à ce que capte la lentille, donc il faut apprendre à viser un peu à côté. Rien d’insurmontable, mais ça peut être perturbant.
Un bon compromis, si on accepte ses limites
Vendu 220 €, le Polaroid Flip se positionne entre les modèles de base (comme le Now Gen 3) et les plus avancés comme le I-2. Il apporte un peu plus de fiabilité dans les résultats sans trop complexifier l’expérience. Il est vendu sur le site de Polaroid, dont il faut être membre pour pouvoir commander dès maintenant.
