Actualité

Divers

Fin de la 2G et de la 3G : des millions d’appareils bientôt obsolètes !

Par Laurence - Publié le

La disparition programmée des réseaux 2G et 3G en France métropolitaine commence à produire des effets, qui sont plus facilement mesurables. L’Arcep vient de publier la deuxième édition de son observatoire trimestriel dédié au suivi des cartes SIM encore utilisées sur ces anciennes technologies. Pour rappel, celui-ci a été lancé en septembre 2025 pour accompagner l’extinction progressive annoncée par les opérateurs.

2G 3G Arcep


Une baisse mesurée, mais encore limitée



Ce nouvel état des lieux, arrêté à fin septembre 2025, confirme une dynamique de décroissance, mais révèle aussi l’ampleur du chantier à venir, tant pour les particuliers que pour les usages industriels.

Sur les trois derniers mois, le nombre de cartes SIM utilisées dans des terminaux compatibles uniquement 2G ou 3G/2G a reculé de 285 000 unités, soit une baisse de 4,8 %. Le parc total reste toutefois conséquent, avec 5,6 millions de cartes SIM encore actives sur ces technologies à fin septembre.

Fin de la 2G et de la 3G : des millions d’appareils bientôt obsolètes !


Dans le détail, près de la moitié de ces cartes (47 %, soit 2,6 millions) sont utilisées pour des services classiques de voix, SMS et accès à internet mobile. Le reste, soit 3 millions de cartes (53 %), concerne des usages Machine to Machine (MtoM), souvent invisibles pour le grand public mais essentiels dans de nombreux secteurs.

Certains équipements peuvent encore fonctionner exclusivement sur les réseaux 2G et 3G, comme par exemple les systèmes d’alarme connectés et de télésurveillance, les systèmes de pilotage du chauffage, des interphones et visiophones connectés, ou encore celui de votre ascenseur, et enfin, les systèmes de téléassistance aux personnes ou certains dispositifs médicaux.

La 2G en première ligne



La décroissance est particulièrement marquée pour les terminaux compatibles uniquement 2G. Entre juin et septembre 2025, le parc de cartes SIM 2G destinées aux usages voix/SMS/data a diminué de 4 %, tandis que celui des usages MtoM a chuté de plus de 10 % sur la même période.

Cette tendance devrait s’accentuer dans les prochains mois. Les opérateurs ont en effet confirmé des calendriers d’extinction de la 2G plus rapprochés que ceux de la 3G, poussant les acteurs concernés à migrer en priorité vers des équipements compatibles 4G ou 5G.

2G 3G


Un enjeu industriel autant que grand public



Si les smartphones anciens encore connectés en 2G ou 3G sont souvent mis en avant, l’observatoire de l’Arcep montre que le véritable défi se situe du côté du MtoM. Ces équipements, parfois déployés depuis plus de dix ans, sont nombreux, dispersés et coûteux à remplacer.

L’Autorité de régulation indique qu’elle restera particulièrement attentive aux actions menées par Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR pour informer leurs clients et accompagner cette transition. L’objectif est double : éviter des interruptions de service brutales et garantir une migration progressive vers des technologies plus modernes et plus pérennes.

Qu'en penser ?



La transition est inévitable ! L’extinction de la 2G puis de la 3G marque une étape structurante dans l’évolution des réseaux mobiles français. Si la baisse du nombre de cartes SIM concernées est désormais engagée, les chiffres publiés par l’Arcep rappellent que la transition est loin d’être achevée.

À mesure que les échéances approchent, la pression va monter sur les opérateurs, les entreprises et les collectivités pour accélérer le renouvellement des équipements. La fin des réseaux historiques n’est plus une perspective lointaine : elle est désormais une réalité en cours, trimestre après trimestre.
Offre Black Friday sur le SolarFlow 800 Pro !

Offre Black Friday sur le SolarFlow 800 Pro !

Alimentez votre balcon de manière plus intelligente — La première unité intégrée de stockage d’énergie pour balcon au monde, pilotée par l’IA.