La relation entre les deux ex-partenaires a franchement dégénéré en quelques jours. En effet, la semaine dernière, Qualcomm semblait plutôt en faveur d’un accord amiable, soutenant que des négociations étaient toujours en cours avec Apple. Cette position avait été rapidement démentie par cette dernière et les évènements se succédant depuis lundi tendent également à le confirmer.
Pour Cupertino, une telle transaction est impossible, ce qu’elle a soutenu le 10 décembre dernier (en mandarin). Cette dernière contraindrait tous les fabricants de smartphones à revenir à un mode de facturation injustifié et à payer des frais de licence élevés, entraînant des pertes sèches.
Début 2018, le fondeur avait ouvert plusieurs fronts : aux USA, en Chine et en Europe (via l’Allemagne). Il avait déposé plusieurs actions afin d’interdire la production et la vente des iPhone sur ces zones mais en vain. Presque douze mois plus tard, l’histoire se répète presque à l’identique, si ce n’est le résultat. En effet, fort de la décision chinoise, le fondeur espérait obtenir son pendant aux États-Unis.
Or, la juge Lucy Koh (bien connue pour avoir été en charge du dossier Apple/Samsung) vient en effet de déclarer insuffisantes, les preuves fournies par Qualcomm. Pour elle, le contrat entre Apple et Intel ne saurait prouver un changement dans le modèle économique du fondeur. Cette décision fait suite à la plainte déposée par la Federal Trade Commission qui accuse Qualcomm d’un comportement anticoncurrentiel et monopolistique en matière de puces modem.