Pour une fois, ce n’est pas le clavier du MacBook Pro qui fait la une de la chronique juridique mais bien celui d’iOS. C’est même un vieux brevet de plus de 20 ans qui concernerait le clavier virtuel d’Apple. Histoire de changer un peu, c’est devant une juridiction du Delaware (et non du Texas) que l’action a été déposée, par Princeps Interface Technologies. Cette dernière prétend défendre le travail de Timothy Higginson, auteur du brevet américain n ° 6 703 963 (2004) pour un clavier universel.
Ce dernier est en effet très large et couvre un dispositif dynamique d’entrées multifonctionnelles reposant sur un système de clefs. Un exemple fourni présente des ensembles fonctionnels, ou modes, relatifs aux courriers électroniques et Internet, mais aussi PDA et fax.
Selon le demandeur, le brevet 963 résout des problèmes techniques liés aux dispositifs de saisie de données, et en particulier à ceux liés à l'utilisation de dispositifs de saisie de données de petite taille. Plus précisément, il porte sur l’adaptation des touches, à une utilisation à un ou deux pouces (l’iPhone donc). Pour autant, même si le brevet existe véritablement, la firme -qui a racheté six inventions de Higginson- semble plutôt s’apparenter à la catégorie des patents trolls.