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Le Pixel 10 pourrait corriger un gros défaut d'affichage

Par Vincent Lautier - Publié le

Google travaillerait sur une amélioration du taux de gradation PWM de ses écrans, un détail technique méconnu mais responsable de migraines et de troubles visuels chez certains utilisateurs. Le Pixel 10 pourrait inaugurer cette correction attendue depuis bien longtemps.

Le Pixel 10 pourrait corriger un gros défaut d'affichage


Un écran trop fatigant pour certains utilisateurs



Le problème ne date pas d’hier : depuis plusieurs générations, les smartphones Pixel utilisent des écrans OLED avec un taux de gradation PWM (qui veut dire « Pulse Width Modulation ») très bas, autour de 240 Hz. Ce système, qui consiste à faire clignoter l’éclairage de l’écran à très haute fréquence pour moduler la luminosité, peut provoquer chez les utilisateurs sensibles des effets indésirables bien réels : fatigue oculaire, migraines, vision floue. Ces effets apparaissent surtout à faible luminosité, où la fréquence de clignotement descend trop bas pour être confortable.

Le Pixel 10 pourrait corriger un gros défaut d'affichage


Une reconnaissance tardive de la part de Google



Interrogé par Android Central, un porte-parole de Google a reconnu que les équipes sont "au courant et enquêtent" sur ces désagréments. Il a ajouté qu’on pouvait s’attendre à des mises à jour "plus tard cette année". Sans mentionner directement le Pixel 10, tout indique que c’est ce modèle, attendu pour août 2025, qui bénéficiera en premier de cette évolution. Jusqu’ici, Google ne s’était jamais exprimé publiquement sur ce sujet malgré des questions répétées de la presse spécialisée. Ce revirement laisse entrevoir une amélioration matérielle à venir sur la prochaine génération.

Le Pixel 10 pourrait corriger un gros défaut d'affichage


La concurrence chinoise a une longueur d’avance



Alors que Google, Apple, et même Samsung plafonnent à des taux de 240 à 492 Hz, plusieurs constructeurs chinois ont déjà adopté des solutions bien plus avancées. Xiaomi équipe ses modèles de dalles à 1920 Hz, Oppo monte à 2160 Hz, et certains Honor atteignent même les 3840 Hz. Le contraste est frappant, surtout quand on considère que ces marques proposent ces technologies sur des smartphones parfois plus abordables que les Pixel. D'autres, comme Motorola, intègrent une option logicielle de réduction du scintillement, en attendant mieux.

Reste à savoir si Google se contentera d’un simple rattrapage (fréquence améliorée) ou proposera un vrai virage technologique avec de la gradation DC (modulation de tension au lieu de PWM), plus confortable encore.

Si tel est le cas, ce serait une bonne nouvelle pour tous ceux qui utilisent leur téléphone en basse lumière ou pendant de longues périodes. Dans un marché saturé de specs marketing, cette évolution pourrait faire la différence pour une partie des utilisateurs.