À peine son premier processeur haut de gamme XRING O1 lancé, Xiaomi travaillerait déjà sur son successeur. Des fuites suggèrent que la puce XRING O2 serait un processeur universel pour ses smartphones, tablettes, montres et même ses voitures.
(Visuel généré par IA)
Le XRING O2, déjà dans les tuyaux
Xiaomi ne perd pas de temps. Alors que le constructeur vient à peine de lancer sa première puce haut de gamme "maison", la XRING O1 (qui équipe déjà le Xiaomi 15S Pro et la Pad 7 Ultra), des documents officiels montrent que la marque a déjà déposé le nom "XRING O2".
Selon le leaker bien connu Digital Chat Station, le développement de ce successeur serait même déjà bien avancé. C'est le signe que Xiaomi ne rigole pas et ne veut plus dépendre des fabricants de puces américains comme Qualcomm.
L'ambition : une puce universelle pour tout l'écosystème
Ce qui rend cette rumeur particulièrement intéressante, ce n'est pas juste la puce en elle-même, mais l'ambition qui se cache derrière. Le XRING O2 ne serait pas qu'un simple processeur pour smartphone. L'idée serait d'en faire une puce universelle, déclinée en différentes versions pour équiper l'ensemble de l'écosystème Xiaomi.
On la retrouverait donc dans les futurs smartphones et tablettes, mais aussi dans les montres connectées et, plus surprenant encore, dans les voitures électriques de la marque, comme les SU7 et YU7.
Un développement sous la menace des restrictions américaines
Techniquement, la puce XRING O2 devrait être fabriquée par le géant taïwanais TSMC, en utilisant une nouvelle technologie de gravure en 3nm. C'est ce qui se fait de mieux aujourd'hui.
Sauf que voilà, le projet pourrait se heurter à un mur bien réel : les restrictions américaines. Les États-Unis ont en effet interdit l'exportation vers la Chine des outils logiciels les plus avancés, qui sont indispensables pour concevoir des puces en 2nm, la prochaine étape technologique. Cela pourrait limiter la compétitivité à long terme de Xiaomi face à Apple ou Qualcomm.
On en dit quoi ?
L'ambition de Xiaomi est immense et la stratégie est limpide : copier la stratégie d’Apple. En développant sa propre puce universelle, Xiaomi veut atteindre le même niveau d'intégration matérielle et logicielle que son rival californien. C'est la promesse d'un écosystème où tous les appareils (téléphone, montre, voiture...) se parlent parfaitement.
Ça serait une bonne nouvelle pour les consommateurs, car cela promet des produits mieux optimisés. Mais le défi est colossal. Créer un processeur haut de gamme performant est déjà très difficile (Google et ses puces Tensor peuvent en témoigner), alors le décliner pour une voiture... C'est un pari industriel clairement très risqué. Et vous, vous pensez que Xiaomi peut vraiment réussir à créer un concurrent à l'Apple Silicon ?
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