Lors de la keynote du 9 septembre, Apple a beaucoup insisté sur l’autonomie record des nouveaux iPhone 17 Pro et 17 Pro Max. Mais elle a passé un détail sous silence : tous les modèles Pro ne seront pas sur le même pied d'égalité partout dans le monde.
une différence de presque eeux heures de différence selon le marché
Aux États-Unis, Apple annonce jusqu’à 30 heures de lecture vidéo en streaming pour l’iPhone 17 Pro et 35 heures pour le 17 Pro Max. Pourtant, si l’on consulte les fiches techniques en Europe ou au Royaume-Uni, les chiffres tombent à 28 heures et 33 heures respectivement.
Deux heures d’écart qui ne sont pas liées à un bug de traduction sur le site, mais bien à une différence matérielle entre les deux zones !
L’eSIM pointé du doigt !
La raison est simple : dans les pays où Apple commercialise exclusivement des modèles eSIM-only, la place libérée par l’absence de tiroir physique est utilisée pour intégrer une batterie légèrement plus grande. Et le résultat n'est pas neutre puisqu'il afficherait deux heures de lecture vidéo supplémentaires.
En revanche, en Europe, en Australie ou en Chine, les contraintes réglementaires ou l’absence d’infrastructures eSIM généralisées obligent Apple à maintenir des versions avec tiroir SIM physique, et donc, d'intégrer une batterie à la taille un peu réduite.
Des progrès tout de même notables
La différence peut décevoir, surtout pour les utilisateurs européens qui auraient aimé profiter de l’autonomie maximale. Mais (en tout cas d'après Apple, on pourrait tenir jusque une journée et demie), même avec tiroir SIM, les gains restent améliorés par rapport à la précédente génération :
• iPhone 16 Pro : 22 h de streaming → iPhone 17 Pro avec SIM : 28 h (+27 %) • iPhone 16 Pro Max : 29 h → iPhone 17 Pro Max avec SIM : 33 h (+13 %)
Pour l’instant, seuls les États-Unis, le Canada, le Japon, le Mexique, le Qatar et l’Arabie Saoudite proposeront les iPhone 17 Pro et Pro Max exclusivement en eSIM — avec la meilleure autonomie du lot.
En résumé : l’iPhone 17 Pro signe un bond d’autonomie bien réel, mais la version la plus endurante restera réservée à quelques marchés. Voilà donc ENCORE une énième frustration pour l’Europe, où la transition complète vers l’eSIM semble encore loin d’être actée.