Dix ans après les attaques du 13 novembre 2015, alors que la France commémore l’un des épisodes les plus sombres de son histoire récente, Nicolas Lerner — directeur général de la Sécurité extérieure (DGSE) — était l’invité du grand entretien de France Inter. A cette occasion, il a dressé un état des lieux peu rassurant sur le niveau de sécurité des messageries.
Le risque Zéro n'existe pas
Interrogé sur la sécurité numérique dans un contexte de menace terroriste persistante, Nicolas Lerner a entendu mettre fin à une idée très répandue : non, les messageries chiffrées ne sont pas inviolables. Il n’y a pas d’application qui vous garantisse une confidentialité à 100 % de vos échanges. »
Même si des services comme WhatsApp, Signal, iMessage ou Telegram revendiquent un chiffrement de bout en bout, cette technologie n’empêche pas totalement les interceptions, intrusions ou compromissions.
Le smartphone, cet espion dans votre poche
L’avertissement est assez clair et sans fioriture : le danger ne vient pas seulement des services eux-mêmes, mais bien de l’appareil sur lequel ils sont installés. Un téléphone, c’est un espion, un mouchard que vous avez dans votre poche. Il faut considérer que ce que vous échangez dans votre téléphone, les conversations que vous avez, les messages que vous avez, peuvent être interceptés.
Cette réalité vaut pour tout utilisateur car un téléphone moderne peut être compromis de multiples façons : malware, exploit logiciel, surtensions réseau, attaques sur les sauvegardes, faille du système d’exploitation, compromission du compte cloud, ou encore espionnage physique ou d’ingénierie sociale. Autrement dit, même quand une application est parfaitement chiffrée, si l’appareil est compromis, le chiffrement ne protège plus rien.
Un contexte international tendu et une vigilance maximale
Les propos du directeur de la DGSE interviennent dans un climat de vigilance renforcée, alors que plusieurs projets d’attentats ont récemment été déjoués. Dans ce contexte, Nicolas Lerner appelle à une prise de conscience générale : la cybersécurité n’est pas un domaine d’experts, de personnalités ou de grandes entreprises, mais une condition de sécurité nationale.
Pour lui, la seule protection réelle reste la prudence, la modération, mais aussi la conscience que toute donnée numérique peut potentiellement être lue par un tiers. Rien de très rassurant en somme...
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