Le film français "Fou d’amour" vante les mérites d'un montage 100% Final Cut Pro (témoignage)
Par Didier Pulicani - Publié le
Son nouveau long métrage
Fou d'amour, où l'on retrouve les acteurs Melvil Poupaud, Dominique Blanc, et Jean-François Stévenin, devrait sortir prochainement au cinéma. C'est en fait Nathalie Sanchez, embauchée en tant que consultante et assistante (Ramos monte ses films lui-même) qui a poussé les équipes à utiliser Final Cut Pro.
Chose rare dans le milieu vidéo, la jeune femme explique ses choix dans une interview fleuve à Video-Design, revenant notamment sur les solutions techniques adoptées, les contraintes et les nombreux avantages procurés par le logiciel. Alors qu'en France,
Le logiciel de montage [..] c’est forcément Avid, elle a réussi à imposer malgré tout son workflow
Apple(avec un peu de ProTools pour le son). Pour ceux que ça intéresse, tout le film a été enregistré avec une caméra Alexa de chez ARRI, en 2K APR444 LogC.
Extrait :
Comment Final Cut Pro X s’est comporté durant tout ce workflow et le montage ?
Final Cut Pro s’est vraiment bien comporté à toutes les étapes. Lecture en temps réel et travail fluide, pas de plantages. Bon, il faut dire que par sécurité, j’avais désactivé les rendus en arrière-plan, réglé la lecture sur meilleure performance, et exclu la bibliothèque de spotlight (j’ai lu quelque part que ça aidait parce qu’il ne passait pas du coup son temps à indexer mais je ne sais pas si c’est vraiment vrai).
Les avantages d’un workflow avec FCP, c’est bien sûr sa simplicité et la rapidité avec laquelle on peut commencer à travailler.
L’interface est très agréable et pratique, le classement des rushes extrêmement puissant, l’absence de pistes rigides prédéfinies peut dérouter mais à l’usage, c’est vraiment une très bonne idée.
C’est réellement un très bon outil.
Tout est plus fluide, plus instinctif , plus souple, sans perdre ni en précision ni en rigueur.
Le montage ne dépend pas de l’outil, et justement, FCPX en montage… se fait oublier.
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