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Anthropic installe des bureaux à Paris !

Par Laurence - Publié le

Le créateur de l’IA Claude se pose en Europe. L’entreprise californienne, fondée à San Francisco par d’anciens d’OpenAI, annonce l’ouverture de deux nouveaux bureaux à Paris et Munich dans le cadre d’une vaste stratégie d’expansion sur le continent.

Anthropic Claude


Expansion européenne : ambition et concentration technologique



Le mouvement d’Anthropic ne s’arrête pas à l’ouverture de sites. L’entreprise ambitionne de tripler ses effectifs internationaux et de renforcer ses équipes de recherche, d’ingénierie et de ventes à l’échelle mondiale. En Europe, elle collabore déjà avec des clients tels que L’Oréal, Sanofi, Qonto et Doctolib.

Ce développement européen s’inscrit dans un marché mondial en pleine effervescence : la startup vise entre 20 et 26 milliards de dollars de chiffre d’affaires annualisé pour 2026. Ces éléments montrent à quel point Anthropic joue ses cartes à l’international — et spécifiquement en Europe — dans la course à l’intelligence artificielle grand public et entreprise.

Anthropic installe des bureaux à Paris !


Pourquoi l’Europe ?



L’Europe séduit Anthropic pour plusieurs raisons : l’accès à un bassin de talents dense, une demande croissante d’IA réglementée, et des marchés d’entreprises cherchant des solutions souveraines. L’Europe est devenue notre région où la croissance est la plus rapide, avec des revenus annualisés multipliés par neuf l’an dernier, déclare la direction d’Anthropic dans un communiqué cité par Reuters.

Pour l’Europe, cette installation représente aussi une bonne nouvelle : elle ancre un acteur majeur de l’IA sur le continent, ce qui peut contribuer à renforcer la souveraineté numérique européenne dans un secteur encore largement dominé par les États-Unis et la Chine.

ET la suite ?



Avec cette double implantation à Paris et Munich, Anthropic confirme que l’Europe n’est plus le simple terrain de chasse des géants étrangers, mais bien un axe de développement stratégique majeur. Le pari est audacieux, mais les chiffres — multiplication par neuf du revenu annualisé en un an — parlent d’eux-mêmes. L’IA ne sera pas seulement américaine ou chinoise : une partie de son avenir pourrait aussi se jouer en Europe, et ce, malgré la législation.