Début novembre, Broadcom lançait une OPA sur Qualcomm, proposant 130 milliards de dollars, avant d'être éconduit par ce dernier estimant la proposition insuffisante et sous évaluée. Il est vrai que le portefeuille de brevets et de technologies détenues par le fondeur est impressionnant et permettrait à son rival d'occuper une place de choix sur le marché.
Aujourd'hui, il semblerait que Broadcom envisage de passer à l'attaque. N'ayant pu obtenir de réponse favorable du conseil d'administration (et donc d'espérer une OPA amicale), la firme se lancerait dans une bataille pour prendre le contrôle de la société en rachetant le plus d'actions possibles, et de plus en plus cher (principe de l'OPA hostile).
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Aussi, son CEO, Hock Tan, connu pour ses méthodes fortes, aurait menacé la direction de Qualcomm d'accepter d'entrer en négociation avec lui. A défaut, il opterait pour le rachat forcé et remplacerait une partie du board une fois l'opération terminée. Pour cela, il entend tout simplement semer la zizanie à la prochaine AG en proposant sa propre liste d'administrateurs (via les actions rachetées).
Rappelons que Qualcomm est actuellement en situation délicate du fait de son litige contre Apple. L'opération visée a eu pour effet d'augmenter le cours de l'action de Qualcomm, ce qui est assez logique dans le cadre d'une opération de ce genre.
