Ces dernières années, il règne sur les réseaux sociaux un certain laissez-aller autour des contenus sponsorisés.
En effet, les marques ont bien compris que placer des produits sur des clichés ou des vidéos de célébrités générait parfois bien plus de revenus qu'un encart dans un magazine ou de la publicité plus classique sur le web (bannières etc.). La pratique est devenue courante, notamment sur Instagram, où les stars s'affichent régulièrement avec des vêtements, des cosmétiques et autres appareils high-tech sans mentionner s'ils ont été payés ou non en amont.
Pourtant, afficher de la publicité cachée est illégal dans de nombreux pays, et cette banalisation inquiète la célèbre FTC américaine -l'équivalent de notre Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes(DGCCRF). La commission vient d'ailleurs de rappeler à l'ordre 90 célébrités (sans les nommer) sur le fait qu'il était nécessaire à l'utilisateur de pouvoir identifier clairement les liens matériels avec un produit -en clair, si la marque à mis la main à la poche pour créer le post. Elle a également rappelé que la mention devait être indiquée directement et non dans un encart à dérouler (le fameux plus que l'on retrouve sur YouTube et consorts).
Si l'initiative est louable, il serait désormais souhaitable que les contrôles soient désormais plus nombreux, y compris en Europe où la pratique est désormais banale et les personnalités concernées rarement inquiétés.
