Coup de frein sur la guerre numérique. L’administration Trump a décidé de suspendre ses cyberattaques offensives contre la Russie, officiellement pour favoriser des négociations sur l’Ukraine. Mais cette pause inquiète : geste tactique ou aveu de faiblesse face à un adversaire qui n’a jamais cessé ses attaques contre les États-Unis et leurs alliés ?
Pause surprise dans la guerre numérique
Le Pentagone a mis sur pause les cyberattaques offensives contre la Russie. L’ordre vient tout droit du secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, et tombe en pleine manœuvre diplomatique de l’administration Trump pour négocier la paix en Ukraine. Officiellement, pas d’explication sur la durée ni sur l’impact réel de cette suspension. Officieusement, ça ressemble à un geste d’apaisement envers Moscou, alors que Trump cherche à se rapprocher de Vladimir Poutine.
Trump mise tout sur la diplomatie avec Moscou
Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump a clairement changé de ton sur la Russie. Il reprend certains arguments du Kremlin sur le conflit ukrainien, critique ouvertement Volodymyr Zelensky et promet de trouver un accord avec Poutine. La suspension des cyberattaques s’inscrit probablement dans cette nouvelle ligne. Côté discours, la Maison-Blanche parle de ne pas provoquer Moscou en pleine négociation. Mais dans les faits, cette décision inquiète : est-ce un simple temps mort ou un vrai changement de posture face à un pays accusé d’attaques répétées et massives contre les infrastructures américaines ?
Une décision qui inquiète les experts en cybersécurité
Les cyberattaques russes ne se sont jamais arrêtées. Elles ciblent les réseaux électriques, les hôpitaux, les entreprises et, bien sûr, les élections américaines. Jusqu’ici, l’US Cyber Command répliquait avec des actions offensives pour perturber ces opérations. Mettre tout ça en pause, c’est prendre le risque de perdre du terrain dans une guerre numérique qui ne dit pas son nom. Sans compter que l’Ukraine, qui bénéficiait du soutien cyber des États-Unis depuis 2021, pourrait en pâtir.
Un pari risqué pour la sécurité nationale
Démantèlement de certaines unités du FBI et du Département de la Sécurité intérieure, recul sur le soutien à l’Ukraine, discours plus conciliant envers Moscou… Pour certains experts, Trump offre un boulevard à la Russie en espérant obtenir un accord. Sauf que rien ne garantit que le Kremlin jouera le jeu. Si cette pause permet à Poutine de renforcer ses cyberattaques sans riposte en face, elle risque de coûter cher aux États-Unis et à leurs alliés. Reste à voir si Trump obtiendra un vrai deal… ou s’il vient simplement de baisser la garde face à un adversaire qui n’a jamais vraiment arrêté le combat.
