Actualité

Divers

Le chef de la sécurité d’Apple acquitté dans une affaire de corruption

Par Laurence - Publié le

Après plusieurs années de procédure judiciaire, Thomas Moyer, head of global security chez Apple, a été définitivement acquitté des accusations de corruption portées contre lui depuis 2020. L’affaire portait sur un supposé échange de dons d’iPads contre des permis de port d’armes dissimulées, mais le jury de la Cour supérieure du comté de Santa Clara a conclu à l’innocence de l'accusé.

Apple Thomas Moyer
©Mac4Ever 2025


Une affaire relancée à plusieurs reprises



L’affaire remonte à 2020, lorsque Thomas Moyer avait été accusé d’avoir proposé -gratuitement- 200 iPad au bureau du shérif de Santa Clara en échange de permis de port d’arme, et ce, pour les membres de l’équipe de protection d’Apple. Dans un premier temps, l'opération avait été approuvée par Apple, puis suspendue une fois que l’enquête du procureur avait été lancée.

En 2021, un premier juge avait rejeté les accusations, soulignant l’absence de preuves tangibles liant le don de matériel à l’obtention des permis. Le procureur de district de Santa Clara avait toutefois fait appel, relançant l’affaire en 2023.

Le chef de la sécurité d’Apple acquitté dans une affaire de corruption


Aucun lien prouvé entre le don et les permis



Durant le procès, l'avocat de la défense a rappelé que les permis avaient déjà été approuvés en 2018, donc bien avant le supposé pot-de-vin en question. Aussi, cette chronologie a servi à invalider la notion d’échange de faveur.

Le juge en charge de l'affaire, Eric Geffon, avait d’ailleurs déclaré à l’époque : Il n’y a tout simplement aucune preuve que Moyer ait cru ou ait été informé que les permis seraient conditionnés à un quelconque don. Le jury a suivi cette analyse et a formellement déclaré Thomas Moyer non coupable, mettant un terme définitif à l’affaire. Ses avocats ont remercié le tribunal pour avoir mis fin à cette poursuite malavisée.

Apple Thomas Moyer Armes iPad


Apple reste discrète sur l’affaire



Apple, qui n’a pas été impliquée directement dans la procédure, avait dès le départ indiqué n’avoir trouvé aucun comportement fautif de la part de son employé. L’entreprise ne s’était toutefois pas exprimée davantage depuis le verdict, mais selon les avocats de Moyer, il a pu compter sur le soutien constant d’Apple tout au long de cette affaire.