En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, les services secrets américains ont annoncé mardi soir, avoir neutralisé un réseau clandestin de surveillance d’une ampleur inédite, situé à proximité du siège new-yorkais de l’ONU et dans les trois États environnants.
Un risque majeur pour New York
Selon un communiqué officiel, ce réseau comprenait plus de 100 000 cartes SIM et 300 serveurs capables d’exploiter ou de saturer les télécommunications. Concrètement, ces installations pouvaient non seulement permettre d’émettre des appels anonymes — par exemple pour lancer des menaces difficiles à tracer — mais aussi paralyser le réseau mobile new-yorkais.
Les autorités estiment que ce dispositif était capable de bloquer les télécommunications dans toute la métropole new-yorkaise. Digne d'un Blockbuster, ce scénario aurait pu provoquer un chaos sans précédent dans une ville où transitent chaque jour plusieurs millions d’appels et de connexions.
Les experts en cybersécurité rappellent que ces infrastructures ressemblent à de vastes fermes, capables d’automatiser l’envoi de milliers de messages ou d’appels par minute. Si elles sont souvent utilisées pour du spam ou de la fraude, elles peuvent aussi devenir de véritables armes de déstabilisation. Selon Wired, des installations comparables ont déjà été identifiées en Asie du Sud-Est, mais rarement à une telle échelle sur le sol américain.
Images - Secret Service - saisies
Une surveillance accrue autour de l’ONU
Le Secret Service n’a pas détaillé l’origine exacte de ce réseau, ni les entités soupçonnées de l’avoir mis en place. Mais la localisation — aux abords immédiats du siège de l’ONU et l'actualité de cette semaine — laisse peu de doute sur la nature géopolitique de l’affaire.
Image Secret Service
La sécurité à proximité des Nations unies est déjà considérée comme l’une des plus renforcées au monde. Les autorités américaines travaillent en permanence avec les forces locales et les agences de renseignement pour contrer l’espionnage, mais ce démantèlement rappelle l’ampleur des moyens déployés dans cette guerre de l’ombre.
Pour l’heure, l’enquête se poursuit afin de déterminer qui se cache derrière cette infrastructure colossale et si d’autres réseaux similaires sont encore actifs aux États-Unis.