Entretien avec Jean-René Cazeneuve
Par Mathieu - Publié le
Entrevue avec Jean-René Cazeneuve
Mac4Ever : La famille des "new iMac" compte trois membres. Mais c'est le modèle haut de gamme que vous avez choisi de fournir en premier et ce dès la fin janvier. Pourquoi ce choix ?

D'autre part, le plus gros succès de l'iMac première génération fut le modèle haut de gamme. Les gens auront envie d'acheter une machine équipée d'un lecteur SuperDrive.
On parle de plus en plus d'une hypothétique version de Mac OS X pour PC, qu'en est-il ?
Je n'ai pas de position là-dessus. Maintenant, je ne crois pas que les utilisateurs se préoccupe beaucoup du processeur qui équipe leur machine.
Vous qui venez du monde PC, quelle impression avez-vous lorsque vous voyez l'énorme engouement des fans d'Apple ?

Apple a l'amour des beaux produits et cet passion se transmet - CEO, employés et enfin les clients. Les autres constructeurs ne sont engagés que dans une guerre des prix et n'ont rien à dire de leurs produits (si ce n'est la compatibilité avec tel ou tel processeur...). Il n'existe d'ailleurs pas un dixième des rumeurs du monde Mac dans l'univers PC.
Croyez-vous que le look des iMac à écran plat fasse resurgir l’intérêt des cloneurs qui furent très actifs lors de la sortie de la première génération des bonbons acidulés ?

Steve Jobs n’a pas manqué de nous rappeler l’importance du concept de Digital Hub, croyez-vous qu’il aura la même importance que la révolution engendrée par Internet ?
Même si cela est beaucoup plus difficile à expliquer qu’Internet, le hub numérique sera un phénomène bien plus important. Maintenant que les gens ont bien intégré l’outil informatique, ils vont vouloir l’utiliser pour de nombreuses choses, et le choix d’un ordinateur sera de plus en plus conditionné par ce qu’on peut en faire. C’est là toute la problématique d’Apple.
Et comment ressent-on un événement comme la Macworld quand on est DG d’Apple France ?
De la confidentialité, car je découvre les machines avant le publique et les enjeux de ces secrets sont énormes. C’est donc pour nous beaucoup de pression.
Propos retranscrits par Mathieu Godart, le 7 janvier 2002.
Sur le même sujet, la rédaction vous conseille :