Le Groupement des Editeurs de Services en ligne, qui regroupe de nombreux acteurs de la presse, télévision et radio salue l'aboutissement des négociations entre google et la presse française, mais regrette la portée limitée de l'accord. Les éditeurs de presse, souvenez-vous, estimaient que Google devait rémunérer les titres de presse pour l'utilisation de leur production, via le référencement. Au final, l'accord prévoit la création d'un fond d'aide à la transformation numérique de la presse disposant de 60 millions d'euros chargé de financer des projets innovants dans le domaine, et uniquement à destination de la presse d'information politique et générale.
Si l'association se félicite de la création d'un fond d'aide aux projets numériques, abondé, par Google, à hauteur de 60 millions d'euros, Le GESTE déplore toutefois le fait que cet accord ne vaille que pour trois ans et ne consacre pas le principe d’une rémunération des sites au titre de l'indexation de leurs contenus par Google, alors que les négociations concernaient la répartition de la valeur sur le Web. Portée limitée de l'accord aux seuls titres de presse généraliste, mais aussi risque de voir Google renforcer encore sa position dominante. Le GESTE reste réservé quant à une solution qui renforcerait la position économique monopolistique d'un acteur tel que Google.
Présidé par Corinne Denis, Groupe Express Roularta, le GESTE, groupement des éditeurs de contenus et de services en ligne, est une association créée en 1987 qui réunit les principaux acteurs du marché dans les secteurs de la presse, de la télévision, de la musique, des petites annonces, des sites communautaires et des jeux d’argent en ligne.
