La pudibonderie américaine n'en finit plus de nous étonner, nous, européens, pour qui la photo d'une poitrine ou d'un fessier sur une affiche publicitaire n'inquiète plus grand monde, surtout depuis que Polnareff a placardé son postérieur sur des 4x3 dans les années 70.
Souvent accusé d'un trop-plein de censure, le PDG Instagram vient de dévoiler, durant un voyage à Londres, la (soit-disant) raison de cette politique de publication parfois poussée à l'extrême. Kevyn Systrom s'estime prisonnier d'Apple et de ses limites d'âge : pour rester compatible 12 ans et +, le programme doit respecter certains critères de nudité. Par exemple, il est interdit de poster une photo de sa poitrine complète sur le réseau social, sous peine de voir l'image retirée. L'homme pourrait évidemment accepter ce type de cliché mais le programme serait alors classé 17+, ce qui lui retirerait une bonne partie de son audience, notamment tous les ados.
Cependant, comme le souligne Mic, Twitter affiche quantité de photos explicitement pornographiques et bénéficie pourtant d'un classement 4+. Comme vous le savez sans doute, il n'existe de toute façon aucune jurisprudence chez les lutins, qui nous ont par exemple fait changer ce classement au moins une dizaine de fois depuis la première version de notre app, jugeant souvent que l'intégration de forums nécessitait d'être dans la tranche 17+, avant de se raviser plusieurs fois. Reste qu'il devient de plus en plus frustrant de devoir subir ces moeurs américains (premier producteur de porno au monde, ndlr) s'imposer sur notre vie quotidienne d'européens apparemment trop débridés.
Sur ce, on se quitte avec une image de Miley Cyrus, qui a (apparemment) passé la validation d'Instagram :
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