Comme prévu, Guy ‘Bud’ Tribble s’est exprimé devant le Sénat des États-Unis sur le projet de loi relatif à la protection de la vie privée. Cette intervention - dont les grandes lignes avaient plus ou moins filtré hier- vient d’être retranscrit sur le site du Sénat. Il a une fois encore déclaré que la vie privée est un droit humain fondamental, qui devrait être soutenu à la fois par les normes sociales et par la loi.
En effet, pour Apple, la confidentialité signifie beaucoup plus que le droit de ne pas partager [des] informations personnelles. La confidentialité consiste à offrir à l'utilisateur le contrôle de ces informations. Cela signifie qu’ils décident eux même s’ils partagent des informations personnelles et avec qui. Cela signifie qu'ils comprennent comment cette information sera utilisée. En fin de compte, la protection de la vie privée consiste à vivre dans un monde où vous décidez de la manière dont vos informations personnelles sont partagées et utilisées.
Guy Tribble a ensuite expliqué que cette approche était naturelle pour Apple et qu’elle se retrouvait intrinsèquement sur la façon dont tous les produits de la marque étaient développés et conçus, le défi étant de minimiser la quantité d'informations personnelles recueillies. Il a poursuivi avec ce que certains considèrent comme une pique subtile envers Google ou les réseaux sociaux en expliquant que la collecte de données personnelles doit être spécifique et transparente sur la manière dont elle sera utilisée : Nous ne l'associons pas à un seul grand profil de client dans tous nos services.
Rappelons que la Maison Blanche planche depuis plusieurs mois sur son RGPD maison. L’administration Trump a tenu plus d’une vingtaine de réunions avec près de 80 entreprises, organisations et groupes au cours de l’été. Beaucoup de ces derniers préféraient d’ailleurs une loi unique que des législations par état (ndlr : la Californie a déjà légiféré sur le sujet).
