C’est au tour de Google d’annoncer une enveloppe d’un milliard de dollars (881 millions d’euros) pour son tout nouveau campus, situé à New York. Le premier site, d’une superficie de plus de 15 hectares, s’installera dans deux immeubles sur Hudson Street d’ici 2020, et sera suivi par un autre sur Washington Street en 2022. Cette mesure aura pour conséquence de doubler les effectifs de la firme à New York, et atteindre près de 15 000 salariés au cours des 10 prochaines années.
Cette opération s’inscrit dans une tendance globale des firmes techs de sortir de la Silicon Valley. Ainsi, la semaine dernière, Cupertino a également annoncé la création d’un campus à Austin (Texas), pour exactement la même somme et le même nombre de salariés (coïncidence ?). Dans le même ordre d’idées, Amazon a aussi dévoilé l’ouverture de nouveaux bureaux pouvant accueillir jusqu’à 25 000 personnes à New York et près de Washington.
De nombreux analystes soulignent par ailleurs la croissance et le dynamisme de New York, qui est présentée comme le nouvel incubateur tech, et ce, au détriment de la Californie -qui aurait tendance à s’enliser. À force d’investissements, on pourrait se demander si les firmes techs américaines ne cherchent pas à se distinguer les unes des autres, voire à marquer certains points auprès de l’administration. Il faut dire que les réformes en cours ne leur sont pas toutes favorables.
