Pendant la keynote, Apple est subtilement revenue sur le côté vert de chaque nouveau produit via un panneau récapitulatif dédié. La firme a d'ailleurs atteint un zéro émission nette pour sa structure en 2018 et a poussé sa chaîne d'approvisionnement à en faire autant d'ici 2030. Malheureusement, cela semble désormais un peu compliqué à réaliser. Ainsi TSMC s'est fixé d'ailleurs un objectif beaucoup moins ambitieux.
D'après The Guardian, la firme taïwanaise a repoussé son propre objectif de 2030 à 2050. L'entreprise se veut tout de même optimiste et vise à élargir son influence verte et à conduire l'industrie vers une durabilité à faible émission de carbone.
En effet, c'est sans compter sans la pandémie et les pénuries de pièces, qui ont entrainé d'importantes fluctuations au niveau de la production. La demande de puces de silicium (smartphone, TV, éolienne) est en plein essor, mais représente une très lourde empreinte carbone.
En effet, d'après Greenpeace, TSMC utiliserait à elle seule près de 5 % de toute l'électricité de Taïwan, qui devraient atteindre 7,2 % en 2022. Elle aurait aussi utilisé environ 63 millions de tonnes d'eau en 2019. Pour autant, l'entreprise a signé un accord de 20 ans l'année dernière avec la société énergétique danoise Ørsted, achetant toute l'énergie renouvelable d'un parc éolien offshore de 920 mégawatts construit dans le détroit de Taiwan.
