L’AYANEO Flip 1S DS reprend le format pliable de la Nintendo DS en l’adaptant aux standards du PC gaming : double écran OLED/LCD, Ryzen AI 9 HX 370, stockage SSD rapide et nouveau système de contrôle sans zone morte. Une machine atypique et vraiment impressionnante, sur le papier en tous cas.
Un design qui évoque la Nintendo DS, mais dopé au Ryzen
L’AYANEO Flip 1S DS joue sur la nostalgie en reprenant le concept du double écran façon Nintendo DS, mais avec une fiche technique bien plus solide. On retrouve un format pliable compact, pensé pour le transport, qui s’ouvre sur un écran principal OLED de 7 pouces en 1080p, capable d’atteindre les 144 Hz et 800 nits de luminosité. En dessous, un second écran tactile LCD de 4,5 pouces, plus grand et plus défini que sur la première version, affiche du 1620x1080 à 550 nits. Le tout tourne sous Windows 11, histoire de transformer cette console en mini PC portable.
Processeur haut de gamme et refroidissement actif
Sous le capot, le Flip 1S DS embarque un processeur AMD Ryzen AI 9 HX 370. Cette puce Strix Point combine 12 cœurs Zen 5 et un GPU Radeon 890M basé sur l’architecture RDNA 3.5. Elle intègre aussi un NPU XDNA 2 pour les traitements IA. Associée à de la mémoire LPDDR5X et un SSD PCIe 4.0, cette configuration doit permettre de faire tourner les jeux AAA comme le multitâche exigeant. Pour éviter toute surchauffe, AYANEO a misé sur une chambre à vapeur épaulée par un système de ventilation actif.
Des contrôles revus pour plus de précision
Côté interface, AYANEO mise sur des joysticks TMR électromagnétiques sans zone morte, avec un taux de rafraîchissement de 1000 Hz. Les gâchettes linéaires à effet Hall et les boutons repensés promettent un meilleur retour et une course plus longue. L’ensemble conserve un layout standard mais gagne en précision. Un gyroscope six axes, des moteurs de vibration double axe et un capteur optique agissant comme souris viennent compléter le tout.
Une interface pensée pour le multitâche, mais sans clavier
L’écran secondaire est plus qu’un gadget : il peut afficher des stats système, guides de jeu, ou servir de hub avec AYASpace 3.0, qui introduit un mode pause “Snowfield” et de nouvelles fonctions de productivité. Pas de version clavier annoncée pour l’instant, contrairement à la première génération. Niveau connectique, on retrouve deux ports USB4, un lecteur microSD et une prise jack. Aucun prix ni date de sortie n’a été communiqué à ce jour, mais vu les spécificités de la machine, les 1000 euros ne seraient pas étonnants.
On en dit quoi ?
C’est une super machine, que les amateurs fortunés de retrogaming pourraient adorer, mais pas que, vu la puissance supposée de la machine. Reste une grosse interrogation sur le réelle utilisation du second écran. Autant ça a du sens sur une Nintendo DS, mais sans jeux ou applications dédiés, on est peut-être là sur un gadget qui restera peut-être sous exploité. On attend de voir ! Est-ce que les consoles portables sous Windows sont des produits qui peuvent vous intéresser ? Je suis moi même ravi de ma Rog Ally X, que j’avais d’ailleurs testé par ici !